L'entité sioniste devant la Cour de justice pour génocide à Gaza
L’entité sioniste s'apprête, ce jeudi, à se défendre devant la plus haute juridiction des Nations Unies contre les accusations de génocide dans la bande de Gaza, tandis que son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a publiquement exprimé, pour la première fois, son rejet des appels de certains ministres de droite à occuper définitivement la bande de Gaza.
Alors que la guerre à Gaza fait rage, la Cour internationale de Justice, également connue sous le nom de Cour internationale, doit tenir deux jours d'audiences à La Haye, dans le cadre d'un procès intenté par l'Afrique du Sud en décembre, affirmant que la guerre viole la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.
Les audiences porteront exclusivement sur la demande d'action urgente de l'Afrique du Sud, ordonnant à Israël de suspendre ses opérations militaires dans la bande de Gaza, pendant que le tribunal examinera les fondements juridiques de l'affaire, dans un processus qui pourrait durer des années.
La Colombie et le Brésil ont exprimé leur soutien à l'Afrique du Sud, mercredi soir.
L’entité sioniste a lancé ses attaques, après l’opération le déluge d’Al Aqsa le 7 octobre 2023. Depuis lors, les forces de l’occupation ont détruit de vastes zones de la bande de Gaza et presque tous les 2,3 millions d'habitants de la bande ont été contraints de fuir au moins une fois, provoquant une catastrophe humanitaire. Plus de 23 000 Palestiniens sont, également, tombés en martyrs.
Les États-Unis ont rejeté les accusations de l'Afrique du Sud, selon lesquelles Israël avait commis un génocide et ont, en même temps, exhorté Israël à faire davantage pour protéger les civils palestiniens.
A la veille des séances, Netanyahu a exprimé pour la première fois publiquement son opposition aux appels des ministres de droite de son gouvernement, dont ceux des Finances, Bezalel Smotrich et de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, demandant aux Palestiniens de quitter volontairement la bande de Gaza, ouvrant ainsi la voie aux Israéliens pour y étendre leurs colonies.
Bien que cette position constitue la politique officielle d'Israël, les déclarations précédentes de Netanyahu sur la question de l'occupation permanente de Gaza, ont été incohérentes et parfois ambiguës.
Netanyahu a déclaré sur la plateforme de médias sociaux X : "Je tiens à clarifier certains points : Israël n’a pas l’intention d’occuper Gaza de manière permanente ou de déplacer sa population civile".